L’aspect positif de cette captivité est la grande solidarité née de la   défaite puis de la misère. 
        Un Centre d’Entraide a été créé permettant d’organiser, par des achats de   nourriture, un complément indispensable à la pénurie organisée par les Allemands   et qui ne pouvait permettre qu’une survie. Les contenus de colis, autres   compléments que les familles envoyaient malgré leurs propres difficultés de   ravitaillement, étaient partagés entre les prisonniers d’une même "popote", 
      y compris avec les camarades qui n’en recevaient pas. 
       
      Ce Centre d’Entraide a permis d’aider, après la guerre et jusqu’à aujourd’hui   en 2009, des familles de prisonniers dans le besoin. Plus de 760 000 euros ont   été ainsi distribués depuis la fin de la 2ème guerre mondiale. 
       
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